Comme partout en bord de mer, il est habituel de voir pas mal de monde sur la plage le week end. L’Inde du Sud ne déroge pas à la règle. A Chennai c’est pantalons à pinces et chemises pour les messieurs et sari pour les dames. C’est tout un petit monde endimanché qui vient ici pour profiter de la plage. C’est l’occasion de boire un pot sur la plage, de pique niquer ou de manger un petit bout au restaurant de la plage. Restaurant est un bien grand mot pour celui que nous voyons, mais les gens semblent satisfait. Nous ne nous y risquerons pas. C’est le début du voyage et je ne souhaite pas avoir des problèmes digestifs dès les premiers jours.
J’ai été surprise de voir combien les hommes s’occupent bien de leurs enfants en Inde. Ils n’hésitent pas à les porter ou à jouer avec eux. Voir à demander à ce qu’on les prennent en photos lorsqu’ils voient un appareil photo.
Stand de tir
A la plage on regarde au loin le paysage et les vagues. Mais on en profite aussi pour prendre du bon temps. Et pourquoi pas, tester son agilité au tir à la carabine. Ici pas de carabines à air comprimé mais des fusils qui semblent hors d’âge. Mais peu importe, l’essentiel est de s’amuser. En toute sécurité j’espère.
Le Dimanche à la plage, c’est l’occasion de discuter entre copines ou voisine. De partager un instant les même émotions. Je me suis interrogée sur cet enfant avec le crâne rasé et la signification de cette couleur jaune sur sa tête. En Inde et plus particulièrement en Inde du Sud des milliers de femmes et d’enfants offrent leurs cheveux en Puja (offrande au temple). En ce qui concerne les enfants c’est une offrande pour s’attirer la bénédiction du Dieu et la bonne santé sur l’enfant. Mais Ram (notre chauffeur) m’informe que dans certains cas c’est lors du décès d’un des parents et particulièrement du père que l’on rase le crâne de l’enfant. La poudre de couleur jaune évite les coups de soleil et ses effets néfastes.
Pour le plaisir des enfants
A Chennai, le Dimanche à la plage, c’est aussi l’occasion de faire plaisir aux enfants. Le marchand de jouets ne s’y est pas trompé. Les couleurs vives attirent le regard et les enfants. Un peu plus loin je découvre un manège. On est loin de ceux que l’on trouve chez nous. Fait de bric et de broc, il semble utiliser les jouets dont nos enfants ne veulent plus. Mais ici j’ai vu le sourire des enfants prenant du plaisir sur ce manège improbable chez nous. Et c’est bien là l’essentiel. On devrait même leur envoyer l’ensemble des jouets non utilisés par les petits Français pour qu’ils puissent en faire quelque chose.
La chasse aux appareils photos
Il reste une dernière activité le Dimanche sur les plages de Chennai. Trouver une touriste (de préférence blonde) et se faire prendre en photo à côté d’elle. Mais si en plus elle est photographe, autant faire la photo de groupe. C’était la première fois que l’on me demandait de poser en compagnie de gens que je ne connaissais pas. Ce ne sera pas la dernière, loin de là.
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