Situé à Kanchipuram, une des sept citées saintes de l’hindouisme, le temple Sri Ekambaranathar est impressionnant. Il est l’un des cinq Panchalinga « Sanctuaire des cinq éléments« , dédié à Shiva, vénéré ici en tant que Prithvi (la Terre), un des cinq éléments.
Lieu de Pélerinage
Ici aussi la dévotion est de mise. On croise dans les couloirs bon nombre de pèlerins et de familles venus visiter le temple. Il y a de la place pour tous le monde puisque le temple couvre 8 hectares et compte un bon nombre de galeries. On reconnait facilement les pèlerins avec leurs saris de couleur rouge et jaune.
Le temple au 1000 colonnes
Le Sri Ekambaranathar Temple et également surnommé « le temple aux 1000 colonnes » à cause de son Mandapam (hall). Mais en fait il n’en compte que 540, ce qui est déjà pas mal, sachant que chacune est construite à partir d’une pièce unique de granit. Au sol on trouve aussi de très beaux Kolams.
Dans le sanctuaire central, seuls les hindous sont acceptés. Mais nous nous y attendions et c’est normal. Nous déambulons dans le temple écoutant ici de la musique, regardant là une femme déposer une bougie en offrande. Dans la pénombre de certaines galeries, c’est un peu magique.
Sourires
A Kanchipuram aussi ce sont les sourires qui nous accueillent. Même dans le temple les gens nous demandent de les prendre en photo ou de poser avec eux. Ici un papa fier de nous présenter sa fille, là un groupe de jeunes filles en visite comme nous.. Je reste étonnée de la facilité de rentrer en contact avec les gens dès qu’ils voient un appareil photo.
Nous ne nous sommes pas attardé auprès du manguier légendaire, mais sachez que la légende lui attribue le vénérable âge de plus de 3500 ans et que ses 4 branches maitresses symbolisent les 4 Veda (Textes sacrés hindous). Le nom du temple « Ekambaranathar » provient d’une déformation du nom « Eka Amra Nathar« , qui signifie « le seigneur du manguier« .
J’ai bien aimé les statues d’animaux entre les piliers. Eléphant, perruche indienne, paon… etc. Probablement sont elles utilisées lors de processions ou de fêtes dans le temple puisqu’il y a moyen de les transporter. Mais un seul homme n’y suffit pas, loin de là.
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