Les enfants ont déserté Lad Khan Temple, je vais pouvoir y jeter un œil. Mais avant cela je vais vous raconter l’histoire d’Aihole.
Conte et légende d’Aihole
Hé oui, en Inde, il y a souvent une histoire ou un Mythe pour expliquer l’origine de tout. Il était une fois Lord Parasurama, l’un des 9 avatars de Vishnu, qui est venu ici après une bataille. Il profita de la rivière Malaprabha pour y laver sa hache qui était pleine de sang. Aussitôt la rivière et les collines environnantes sont devenues rouge. Une dame a vu cela et s’est écriée « Ayyo Hole« , (Oh non, sang) et c’est ainsi qu’Aihole a pris son nom.
Le temple
Construit au 7ème siècle après JC, Lad Khan Temple est le 2ème plus important du complexe d’Aihole. Il avait probablement un autre nom à l’origine, mais c’est celui là qui lui est resté. Lad Khan était un commandant militaire de la dynastie Adil Shahi. Il a pris le temple comme résidence et même comme base pour ses opérations militaires.
A l’origine ce n’était pas un temple mais une salle où, peut être, le roi Pulakeshin (souverain le plus célèbre de la dynastie Chalukya de Vatapi) a pratiqué le rite du « sacrifice du cheval« . Par la suite c’est devenu une structure religieuse dédié au culte de Surya puis de Shiva. Il y a à l’intérieur 16 colonnes finement sculptées, dont quatre soutiennent le Nandimatapa.
Au centre de la salle se trouve le Nandimantapa surélevé est entouré de quatre piliers atteignant le toit. Ici les piliers sont massifs. La pièce est un peu sombre mais il y a des fenêtres en treillis artistique qui laissent entrer la lumière. Incroyable travail que voilà.. On distingue à peine Nandi.
Le temple n’est pas grand mais il est intéressant de voir ici l’origine des futurs temples d’Inde. Aihole a une signification historique et est appelé « berceau de l’ architecture indienne ». C’était en fait un laboratoire d’expériences dans l’ architecture de coupe de roche. Et les artistes étaient bon au Karnataka, non ?
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