Le Cap de Dyrholaey
Petit péninsule sitée à côté de Vik, le cap de Dyrholaey est l’endroit le plus méridional de l’île.
Il a été déclarée réserve naturelle en 1978 avec pour objectif la protection et la préservation du paysage et de l’écosystème de la région. En particulier l’ensemble des espèces d’oiseaux qui est extrêmement riche ici.
Du 1er mai au 25 juin, l’agence environnementale limite l’accès au cap de Dyrholaey. Ceci pour ne pas nuire ou perturber la flore et la faune dans la réserve naturelle durant la période de nidification des oiseaux. Nous n’aurons donc pas la chance de descendre sur la plage puisqu’elle est fermée.
Dyrholaey a été formé en partie dans une éruption sous-marine il y a environ 80 mille ans. Les brisants de l’atlantique ont ensuite rectifié le devant de la montagne de tuya, formant une falaise abrupte. Une saillie rocheuse s’étend au sud de l’île dans laquelle un trou ou porte a été érodé à partir de couches plus érosives du substrat rocheux. C’est la source du nom de l’île qui signifie « porte-colline-île ». Ce qui fait que ce lieu est si connu c’est son arche basaltique (en fait sa double arche).
Dyrholaey est un paradis pour les oiseaux. Sternes et mouettes y sont nombreuses. Les rochers et les piliers à l’extérieur de l’île sont souvent densément occupés par des oiseaux de falaise comme le fulmar. Mais ce sont les macareux qui font la réputation de l’endroit. Ils nichent par milliers sur les falaises, dans des précipices végétalisés qui entourent le cap de Dyrholaey. Les plages étant fermées ce n’est pas ici que nous observerons les macareux mais c’est pour bientôt.
Vik et ses environs sont supposés être parmi les lieux les plus venteux et pluvieux d’Islande. Et ce n’est pas un mensonge. Le vent souffle fort et nous restons donc prudent. Nous ne nous aventurerons pas sur les bords de la falaise. D’ailleurs 2 personnes sont mortes ici en tombant du haut de celle ci en 2014.
La Plage de Rynisfjara
Elle a, elle aussi, été le théâtre de plusieurs accidents en 2016, en dépit de panneaux d’avertissement. Et tout récemment début Janvier 2017, une touriste Allemande a trouvé la mort sur la plage de Kirkjufjara, emportée par les vagues.
La côte est déchiquetée et la falaise trouée d’une multitudes de grottes sous-marines. Même si la plage de Kirkjufjara avait été accessible je n’aurai pas pris le risque de descendre car les vagues s’écrasent régulièrement contre les falaises.
La Plage de Kirkjufjara
Sur la plage de Kirkjufjara nous observons Arnardrangur. Il doit son nom de l’époque où les aigles nichaient dans la roche. Mais personne n’en a plus vu ici depuis les années 1980. Arnardrangur est un stack d’Islande de 14 mètres de haut, formé d’orgues basaltiques.
Au loin on devine Reynisdrangar en arrière plan. Ce sont des aiguilles de lave noire, surnommées « Les rochers des trolls ». Ces formations rocheuses sont les derniers vestiges de ce qui fut autrefois un pan de falaise, rattaché à la montagne Reynisfjall. Comme souvent, en Islande, il existe une histoire à propos de ses rochers.
Selon la légende, un bateau se serait échoué sur la côte, les trolls auraient alors essayé de le ramener mais tout occupés à leur besogne, ils n’auraient pas vu le soleil se lever et se seraient retrouvés pétrifiés. Les Reynisdrangar sont donc les corps figés de ces trolls n’ayant pas réussi à échapper à la lumière mortelle du soleil.
Chaque rocher portent le nom d’un troll : Skessudrangar, Landdrangar et Langhamrar
Laisser un commentaire