Aujourd’hui c’est repos, nous restons autour du lac Myvatn, dans notre petit chalet de bois. Nous apprécions la petite pause même si à l’extérieur ce n’est pas toujours facile.
Lac Myvatn
Mais saviez vous que Myvatn signifie littéralement « Lac des mouches » ? Et pour cause. Elles envahissent la région par millier et c’est actuellement 🙁
Le lac, troisième étendue d’eau naturelle du pays, reste gelé six mois de l’année. Mais au dégel des nuées d’insectes, dont se nourrissent les poissons et les canards, prolifèrent au bord du lac.
Et pourtant, la région est touristique. Nous savions qu’elle était connue pour la présence de mouches, mais heureusement elles ne piquent pas et sont inoffensives, bien que quelques peu énervantes.
Nous décidons donc en début d’après midi de faire le tour du lac. Le lac Myvatn est entouré de volcans de générations différentes et nous ne voulions pas rater le paysage.
Skútustaðagígar
Nous nous rendons donc sur le site de Skútustaðagígar, toponyme islandais signifiant littéralement en français « cratères de Skútustaðir ». Ce sont un ensemble de pseudo cratère qui ne proviennent qu’indirectement de l’activité volcanique. Ils ont été crées par des explosions de vapeur qui ont eu lieu lors du contatct de la lave avec l’eau du lac.
Ces pseudo cratères datent de plus de 2000 ans.
Situés au bord de la route 848 au niveau de la localité de Skútustaðir, vous ne risquez pas de ne pas voir les pseudo cratères, ils sont gigantesques. Dès que l’on sort de la voiture on est assailli par des nuées de mouches ce qui, je l’avoue, au bout d’un moment, agace un peu.
C’est pourquoi nous avons mis nos écharpes sur notre nez pour nous protéger et nous avons entamé la petite randonnée qui mène autour du Stakholstjörn et de plusieurs des autres pseudo cratères. Il est même possible de monter sur l’un ou l’autre.
Maintenant, les cratères sont couverts d’herbe parce que les moucherons fertilisent le sol quand ils meurent. Hé oui, ils ont une utilité 😉 et sur les bords des cratères nous observons un troupeau de moutons que les mouches ne semblent pas déranger.
Les petites tâches noirs dans le ciel ne sont pas des saletés sur mon objectif mais bien des ? Mouches. Bravo à ceux et celles qui ont trouvé. Preuve que je n’ai pas exagéré en vous disant qu’elles étaient des milliers 🙂
Nous reprenons la route, après avoir chassé de l’habitacle de la voiture la quelque dizaine de mouches qui s’y sont infiltrées avec nous 🙁 Direction le Volcan Hverfjall.
Hverfjall
L’accès au site de Hverjfall se fait via une petite piste de 5km qui part de la route 848, à 3.4 km au sud de la jonction avec la route 1 au niveau de Reykjahlíð. Tous les types de véhicules peuvent utiliser cette piste, recouverte de graviers. Elle nous amène au pied du volcan.
Hverfjall Crater est du à une seule énorme explosion il y a 2500 ans. Il fait 250 mètre de haut, 200 m de profondeur, 1200 m de diamètre. Çà dépasse l’imagination. Le tour du cratère fait environ 5 km et offre un panorama sur toute la région.
La montée prend près de 30 minutescar le chemin et plutôt raide dans la poussière et les petits cailloux de basalte. Mais il se monte tranquillement sans difficulté. Ce n’est pas moi qui le dit mais mon ami qui est monté puisque au vu du temps très gris, j’ai préféré rester au pied du cratère. 😉
Ce qui m’a intrigué c’est que contrairement à beaucoup de ses congénères, la végétation ici est totalement absente sur ses pentes et dans son cratère. Pas la moindre trace de mousse ou de vie. Un paysage lunaire..
En haut de cratère (dixit mon ami) le vent souffle très fort et impossible pour lui d’utiliser son drone. Nous reprenons le chemin de notre cabane du lac Myvatn en compagnie des ? mouches bien sûr.
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