Voilà encore un endroit que je n’oublierai pas. Hoi An est une petit joyau et j’espère qu’il le restera longtemps. Le cadre est magnifique, situé sur les berges de la rivière Thu Bon. Rivière qui sera au court du temps la bénédiction et le malheur de la ville.
Histoire de Hoi An
L’histoire de Hoi An remonte à l’époque du royaume du Champa et s’appelait alors Dai Chien. Elle prospèrera d’années en année et au début du XVIème siècle elle verra arriver des gens des quatre coins de de la planète (ou presque).
Portugais, Chinois, Japonais, mais aussi Hollandais, Britanniques et Français, ce sera un grand comptoir commercial jusqu’au XIXème siècle. Les Européens vont implanter plusieurs missions, catholiques puis protestantes, faisant de Hoi An l’une des premières villes converties au christianisme. On retrouve Hoi An dans de nombreux récits de voyages occidentaux des XVII et XVIIIème siècles. A cette époque on la connait sous le nom de Faifo ou Hai Po.
Sa chance va malheureusement tourner au début du XIXème siècle. Un conflit opposant les seigneurs de l’époque lui causera un tort considérable. Pour comble de malheur, l’envasement de sa rivière (Thu Bon) interrompra tout trafic maritime. Un autre port sera construit, sur la rivière Song Han et c’est Danang qui deviendra le centre économique de la région. Et pourtant nous avons adoré flâner le long de la rue Bach Dang pour y voir les bateaux et la vie sur la rivière. Certes ce ne sont plus de gros bateaux marchands mais des bateaux de pêche et des petites barques.
Patrimoine mondial de l’Unesco
Heureusement pour Hoi An, au début des années 1980, l’Unesco décide de financer un programme de restauration de la vieille ville et de ses monuments historiques et l’inscrira au patrimoine mondial de l’humanité en 1999. De quoi nous permettre d’apprécier les trésors de la ville comme le pont couvert Japonais, et cette architecture si caractéristique de la ville. Mélange des styles chinois, européens et français. Les maisons coloniales sont souvent peintes en ocre jaune et égayées par des boiseries vertes ou bleues. Des balcons couverts et des volets à persiennes (si Françaises) animent les façades.
Nous n’avons pas hésité un instant à nous installer à la terrasse de l’une de ses maisons, devenues aujourd’hui des magasins ou des restaurants. Un bon moyen d’apprécier le paysage et la vie si douce à Hoi An. Il faut signaler que des règlements d’urbanisme très stricts protègent et limitent l’accès de la vieille ville aux voitures. De notre « point de vue » nous regardons les marchandes de fruits et leurs palanches.
Un certain art de vivre
A Hoi An il règne une atmosphère spéciale. Certes les lanternes de toutes les couleurs y contribuent sans doute, mais ici tout le monde semble content. Les sourires sont sur toutes les lèvres. J’ai vu un nombre impressionnant de grands mères et elles avaient toutes le sourire. Y a t’il un secret de longévité à Hoi An ?
En nous approchant du pont Com Nam, pour y admirer les lampions qui l’ornent, nous avons eut la surprise de voir le tournage d’un film. Je n’ai donc pas résister au fait de prendre la photo du couple d’acteurs qui semblaient jouer une scène romantique.
Si vous visitez le Vietnam n’hésitez pas à faire un tour à Hoi An. Pour ma part, je regrette de ne pas y être restée plus longtemps pour apprécier pleinement le charme et les spécialités de la ville (Confection sur mesure et massages)
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