Du site d’Epidaure il ne reste pas grand chose. Mais allez voir le musée, il vous en apprendra énormément.
Epidaure est le sanctuaire d’Asclépios, le dieu Guérisseur. Des milliers de malades parcouraient le pays pour se rendre ici et demander guérison. Les serpents avaient un grand rôle dans la guérison des malades. C’est pourquoi ils sont l’attribut d’Asclépios avec le bâton où ils s’enroulent dessus.
Ces symboles ne vous disent rien ? C’est encore aujourd’hui le caducée des médecins.
Le site d’Epidaure date du IVème siècle avant JC. Aujourd’hui, connu dans le monde entier, depuis 1955 le festival d’Epidaure propose des pièces de théâtre classique grec dans le théâtre d’Épidaure mais aussi au théâtre Hérode Atticus, au pied de l’Acropole à Athènes.
Ce qui attire le plus les visiteurs à Epidaure, c’est son théâtre. Adossé à la montagne couverte d’oliviers, il est l’un des théâtre les mieux conservé de la Grèce Antique. Il peut accueillir 14 000 places assises. Mais il est surtout réputé pour son acoustique parfaite.Des derniers gradins on peut entendre une pièce de monnaie qui tombe dans l’orchestra (aire ou évoluaient les acteurs et chœurs antiques).
Pour preuve ces personnes qui non seulement nous ont fait le test de la pièce, mais nous ont également fait profiter d’un petit moment de partage en nous chantant des chansons. Un petit moment agréable sous le soleil.
Epidaure et le nombre d’or
A ceux qui aiment les chiffres..
La conception du théâtre d’Epidaure est étonnante : Les gradins sont au nombre de 55. Si on divise le nombre de rangs de la partie inférieure (34) par le nombre de rangs de la partie supérieure (21), on obtient le nombre d’or : 1,618. De même, si on divise le nombre de rangs total (55) par le nombre de rangs de la partie inférieure (34), on obtient encore le nombre d’or où la Divine proportion.. Étonnant, non ?
JPP
Concernant le dernier paragraphe, une seule des remarques peut étonner. En effet :
(Courage, ce n’est qu’un peu d’arithmétique)
si b est le nombre de gradins du bas, h celui du haut et que b/h = (√5 + 1) /2, alors
(b+h)/b = (b/h +1) / (b/h) = ([√5 + 1]/2 +1) / (√5 + 1)/2
En multipliant en haut et en bas par (√5 -1) et comme (√5 +1) (√5 -1)=(5-1) =4,
(b+h)/b = (4/2 + [√5 -1]) / [(4-2)/2] = (2 +√5 -1) / 2 = (√5 +1) /2
Ce n’est donc pas une propriété d’Epi d’or, mais du nombre du même nom !
Pixanne Photographies
Bonjour Mr Jean Pierre Petit
Waouhhh effectivement ça fait un peu mal à la tête. Mais.. Faites vous référence à la suite de Fibonacci ?
– En mathématique il y a Pithagore né aux environs de 580 avant JC
– Le Théatre d’Epidaure et le Sanctuaire d’Asclépios sont construit entre la fin du 4ème ou le début du 3ème siècle avant JC
– Fibonacci et né en 1175 en Italie
Il m’a donc semblé plus logique de faire référence à Euclide et Pythagore et au nombre d’or, plutôt qu’à la suite de Fibonacci 🙂
La recherche de proportions harmonieuses, que ce soit en architecture ou dans l’art est inhérente à la civilisation grecque. Pythagore, à l’aube du siècle de Périclès, a même fondé une école de pensée basée sur les nombres et leurs rapports qui a largement influencé la mentalité grecque.
La recherche de l’harmonie à travers les nombres ne m’a donc pas choquée.
Merci de m’avoir fait réfléchir un peu 🙂
Que ce soit grâce au nombre d’or ou non, Epidaure est un très bel endroit avec une acoustique exceptionnelle
qu’il ne faut pas manquer de tester si vous venez en Grèce.