Aujourd’hui sera une longue journée. Entre Hoffel et Borgarfjordur Eystri (Borgarfjörður), pas moins de 374 km nous attendent. Soit 5H30 de conduite sans les pause photos et les ralentissements en fonction de l’état des routes.
Comme le ciel est très bas ce matin nous ne nous pressons pas pour partir, espérant voir celui ci se lever aussi. Mais je vous conseille de partir tôt pour profiter pleinement des pauses et faire le chemin tranquillement, avant la nuit.
Avant de partir nous faisons une petite halte à Höfn, histoire de faire le plein de boissons et de quoi grignoter dans la voiture. Nous n’oublions pas de faire le plein d’essence. Il ne faudrait pas que l’on tombe en panne sur ce trajet. Très peu peuplé il n’y a pas tellement de station service sur la route.
Vestrahorn
Au vu de la météo, nous n’irons pas dans la péninsule de Stokksnes pour prendre la photo « incontournable » de Vestrahorn. Il n’y aurait rien eu à voir sur la photo 😉 Mais nous prendrons tout de même la photo un peu plus tard sur la route. Un côté bien moins photographié mais qui, à mon avis vaut tout de même le détour.
De ce côté (Est) on a l’impression de voir trois pyramides. Il s’agit en partant de la gauche de Brunnhorn, Vestrahorn et Eystrahorn.
Brunnhorn est affectueusement surnommée « The Bat » (la chauve souris) ou « The Batman Mountain » par les locaux, en raison de sa forme.
Nous reprenons la route et les paysages défilent. En ce qui concerne la météo nous avons tantôt du soleil, tantôt des nuages qui apparaissent comme par enchantement et nous bouchent la vue.
Les Fjords de l’Est
Austurland est aussi connue sous le nom de Austfirðir (Les Fjords de l’Est).
La route est tout de suite plus longue lorsqu’on arrive dans les fjords, puisqu’il est nécessaire de faire le tour de chaque péninsule. Heureusement les routes sont agréables et il n’y a pas de grandes difficultés. Nous passons nos premiers tunnels.
Les montagnes ont des formes et des couleurs infinies. Tantôt collines, tantôt pics vertigineux, la neige recouvre encore les sommets. Nous franchirons des cols encore enneigés avec de très beaux paysages. Au bord de la route nous croisons un foule de (non pas de touristes) moutons. Il faut même de temps à autre leur laisser le temps de se pousser de la route pour pouvoir continuer la nôtre.
A Breiðdalsvík nous décidons de poursuivre sur la route qui longe la mer pour rejoindre Faskrudsfjordur (Fáskrúðsfjörður) par la route secondaire 96. De là nous traversons un tunnel de 8km pour rejoindre Reydarfjordur (Reyðarfjörður). Avec un peu plus de 2000 habitants, elle est la plus grande ville de la région de Fjord de l’Est.
Pour rejoindre Egilsstadir (Egilsstaðir) nous optons pour la route secondaire 92.
Après une petite pause sandwich, bien méritée, nous reprenons la route pour Borgarfjordur Eystri (Borgarfjörður). Il nous reste encore un peu plus de 70 kilomètres à faire sur une route secondaire, il faut donc compter 2 heures de trajet. Ce sera dans doute les kilomètres de trop, le soleil se couche lorsque nous arrivons à Eystri.
Si c’était à refaire j’opterai pour un hôtel à Egilsstadir pour profiter pleinement, de jour, de Borgarfjordur Eystri.
Les macareux de Borgarfjordur Eystri (Borgarfjörður)
Nous tenions à venir ici pour un hôtel que nous avions repéré sur le net (Blabjorg Guesthouse) mais aussi pour voir les macareux. Dans le port de Borgarfjordur Eystri (Borgarfjörður), sur un promontoire herbeux, ils nichent en nombre. Le site est surveillé par des caméras vidéo pour veiller à leur tranquillité.
La lumière nous manque pour les photos, mais nous savourons l’instant. D’autant plus que nous serons, à cette heure tardive, les seuls sur le promontoire. Heureusement qu’en Islande le soleil se couche tard, voir jamais vraiment 😉
Le vent souffle fort sur le promontoire et il est très difficile de tenir le pied de l’appareil photo. Mais peu importe, nous savourons le moment. Borgarfjordur Eystri (Borgarfjörður) est sans doute un petit paradis pour les macareux.
La journée a été belle de beaux paysages et s’achève sur un moment inoubliable. Que demander de plus ? Nous regagnons notre hôtel. Nous méritons une bonne nuit de sommeil. Demain il y a encore pas mal de route à faire.
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