En route pour Egine..
Albatros, vastes oiseaux des mers,Qui suivent, indolents compagnons de voyage,Le navire glissant sur les gouffres amers…. (Extrait de l’Albatros de Charles Baudelaire)
Ici point d’Albatros mais des mouettes. J’adore observer ces oiseaux qui suivent les bateaux en poussant des cris stridents. En route pour Egine, Aegina en Grec, nous avons même eu la chance d’apercevoir trois Dauphins qui nous ont accompagnés un court instant pendant notre trajet. Mais impossible de les prendre en photo, ils étaient trop éloignés…. souvenir que je conserverai dans ma tête et mon cœur.
Comme sur les autres îles saroniques, ce sont encore une fois les chevaux qui vous accueillent. Egine est la plus grande de la visite du jour et les voitures y circulent. Elle fut même, après la Guerre d’indépendance de 1821, la Capitale de la Grèce.
La Tour Markelon
Au coeur de la ville d’Egine, la tour Markelon (ou Markellos) et une mini forteresse construite pour protéger les habitants de l’île. Au Moyen Âge, seule une échelle amovible permettait d’entrer dans la tour.
Spécialité d’Egine : La Pistache
Avec ses maisons, plus ou moins bien entretenues, aux balcons en fer forgé, Egine me fait penser à l’Italie.
Plantée de vignes, de pins et de pistachiers, elle a un charme indéniable. Même si Hydra reste pour moi ma préférée. Une des spécialités d’Egine sont les pistaches enrobées de caramel. Un peu comme celles que l’on retrouve lors de nos fêtes foraines. Pas de photo malheureusement puisque je les ai mangées avant d’y penser.
Le long du port, la cathédrale Agia Triada semble regarder la mer pour protéger les pêcheurs. Même si Egine profite et vit en partie du tourisme, il est agréable de voir que le tourisme n’est pas tout et qu’il existe toujours une véritable activité locale. Les pêcheurs ne sont jamais loin. Ici, même le marchand de quatre saisons a décidé d’ouvrir son commerce sur un bateau. Il est temps pour nous de reprendre la mer pour retourner à Athènes. La journée à été belle est bien remplie.
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