Aujourd’hui c’est jour « off ». Point de musées ou d’églises à visiter. Nous en profitons pour faire la grasse matinée et savourer la journée qui s’annonce belle. Au programme, plaisir de se laisser perdre dans les rues au grès de nos envies et de nos rencontres. Sans oublier qu’il y a une autre chose incontournable qu’il nous reste à faire à Florence, le shopping 🙂 Hé oui..
Cuirs (Chaussures, sac à main et/ou gants) il y a de quoi faire. Comment ne pas craquer ? Bijoux ? Il faut aimer le style un peu désuet (or et pierreries ou or et perles) mais même si l’on achète pas, c’est toujours plaisant à regarder. Dans les ruelles de l’Oltrarno, les ateliers d’artisans ne manquent pas. J’adore voir travailler les artistes et observer les étapes de leur création. Chaussures, poteries, papeterie.. Ici, c’est sûr tout est fait-main.
En milieu de matinée nous nous rendons sur les bord de l’Arno pour savourer sa quiétude et sa fraicheur.
Nous y découvrons une des activités sportives très appréciée en Italie et principalement à Florence, l’aviron. La première compagnie d’aviron florentine a été officiellement créée en 1886, c’est vous dire si cette passion remonte à loin.
Une petit foule bigarrée se presse au club d’aviron de Florence situé juste sous la Galerie des Offices. C’est l’un des plus vieux clubs d’aviron d’Italie. Avec une vue privilégiée sur le Ponte Vecchio, il y a pire comme endroit, non ?
L’aviron en pleine ville
Aujourd’hui nous assistons à une compétition de « Bateau-dragon ». On pratique cette discipline, ici, depuis le début des années 90. Le bateau-dragon est un canoë de tradition chinoise de 10 ou 20 pagayeurs, avec une poupe et une proue occupées par un batteur qui marque le temps et un timonier qui assure la direction. Vous avez vu la tête de dragon à la proue du canoë ?
Dans les pas de Clet Abraham
Cheminant dans le quartier de l’Oltrarno, nous tombons sur des panneaux de signalisation détournés par Clet Abraham dont c’est une des spécialités. Ce Breton, installé à Florence, est un artiste qui bouscule un peu les panneaux pour nous faire rire, sourire ou réfléchir.
Après les Beaux Arts de Rennes, il s’installe à Rome pour exercer le métier de restaurateur de meubles anciens. Mais il ressent le besoin de s’exprimer dans la vie courante, une expression artistique au sein de la vie quotidienne. Le détournement de panneaux, tout en respectant leur lisibilité, est né.
D’aucun trouve ce détournement, parfois provocateur, comme avec ce « Christ crucifié » ci-dessus, mais moi j’adore 🙂 Pratiquant la photo, les panneaux sont pour moi, souvent gênants, placés aux mauvais endroits et trop nombreux. Comment donc ne pas apprécier le regard d’une personne qui a su les mettre en valeur, les rendre « beaux » et détourner le message négatif qu’ils renvoient.
Piazzale Michelangelo – Point de vue sur Florence
L’Esplanade de Michel-Ange (Piazzale Michelangelo) est l’un des plus beaux belvédères de Florence. Du haut de son sommet, nous contemplons la ville dans toute sa splendeur. Ici il y a de quoi passer un bon moment. On y trouve à boire, à manger, de quoi s’asseoir un moment et plein de gens.
Je m’étonne. Un grand nombre de couples asiatiques posent ici. Version clic-clac, la pose et la photo sont prises et on passe à un autre couple en tenue de marié. Je regrette pour eux qu’ils n’aient pas le temps de prendre le temps. A l’instant présent, je n’échangerai ma place pour rien au monde.
Nous reprenons la route pour rejoindre San Miniato Al Monte et sa terrasse. Toujours plus haut..
Terrasse de San Miniato Al Monte
Pour atteindre la terrasse de San Miniato al Monte il faut gravir un grand nombre de marches. Mais l’effort est bien récompensé. La vue est magnifique et ici il y a bien moins de touristes que Piazzale Michelangelo ce que j’apprécie pour prendre des photos.
Mais pourquoi San Miniato ? l’église est construite, vers 1018, sur la tombe de Saint Minias (San Miniato). Minias, riche marchand arménien était venu à Florence pour y répandre le christianisme. Il y fut décapité pour ses croyances en 250. Selon la légende, il ramassa sa tête tranchée et remonta la colline, soucieux d’être enterré là où il avait vécu en ermite.
Douceur de vivre à l’Italienne
Le soleil se couche et la journée était belle. A nous la douceur de vivre à l’Italienne.. Un bon petit restaurant et une flânerie nocturne avant de rejoindre notre hôtel.
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