Ce matin il fait très beau et le ciel est bleu. Nous savourons notre petit déjeuner à la terrasse de notre hôtel. En fin de matinée nous partons faire un petit tour en ville.
Nous flânons dans les rues et décidons de nous rendre à Kapali Carsi, le Grand Bazar d’Istanbul.
Kapali Carsi, le Grand Bazar
Kapali Carsi signifie littéralement marché couvert.
Construit en 1461 par Mehmet le Conquérant, le Grand Bazar était à l’origine un marché couvert en bois.
Il a été ravagé par un incendie quelques années plus tard et reconstruit en pierre. Détruit par un tremblement de terre au 19ème siècle, l’édifice actuel date de 1956.
Le grand bazar à Istanbul est l’un des plus grands marchés couverts du monde avec se 58 rues, 18 portes et pas moins de 4000 boutiques sur 200 000 m².
Le grand bazar peut attirer jusqu’à un demi million de personnes par jour. Mais les 2600 employés du bazar sont à votre service pour vous proposer, cuir, céramiques, bijoux, tapis.. et autres spécialités du pays.
Il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. Mais il est important de négocier puisque aucun prix n’est affiché et que marchander est un peu un sport national. Les prix peuvent être baissée généralement de 50%, mais éviter de négocier si vous ne souhaitez pas acheter.
C’est le moment d’acheter les souvenirs 🙂 Pour moi ce sera céramiques et nappes. Le cuir est également une spécialité du Grand Bazar mais il faut faire le tri en raison des nombreuses copies et contrefaçons. Par conséquent il est recommandé de s’orienter vers les marques turques. Si vous décidez d’acheter, vous apprécierez que les éventuelles reprises sont faites en quelques heures.
Après un peu plus de 4 heures passées dans le Grand Bazar, nous prenons un verre à une terrasse et observons les enfants qui jouent dans les fontaines de la ville.
Les vendeurs de tapis
Aux abords de la Mosquée Bleue un homme nous accoste pour nous proposer de voir sa boutique de tapis. Mon ami étant intéressé par un Kilim nous emboitons le pas à notre guide. Ce sera LA mauvaise expérience à Istanbul, mais je ne le savais pas encore.
Nous entrons dans le sous sol du magasin par un petit escalier, suivi d’un vendeur qui reste sur les marches pour nous dissuader de remonter trop vite. Tout d’abord la vente traditionnelle commence : On nous offre du thé (çà c’est sympa) puis c’est le grand déballage. Les tapis se succèdent. « Tu préfères celui-ci ou celui-là ? », « Le rouge ou le rose ? », « Attendez.. Vous voulez encore du thé ? ». Au bout d’une heure, entouré de 4 vendeurs insistants je me demandais si nous arriverions à ressortir un jour de ce magasin 🙁 Par conséquent, je refusais le thé, me dirigeais vers l’escalier, mais à chaque fois on nous présentait un nouveau tapis.
Après 1H30 dans ce sous-sol, je n’en pouvais plus. C’est pourquoi j’ai osé le ton pour que l’on me laisse remonter l’escalier. Je suis moi même dans le commerce et c’est probablement pour cela que j’ai le mauvais sentiment d’être piégé dans une technique de vente qui n’en finit plus 🙁 J’en garde encore un très mauvais souvenir aujourd’hui. Le terme de « Vendeur de tapis » prend tout son sens ici.
Heureusement tous les commerçants ne sont pas comme çà et c’est bien souvent avec le sourire que nous avons négocié et acheté nos souvenirs.
Douceur d’une fin de journée
Après cette expérience malheureuse nous préférons rentrer à notre hôtel et profiter pleinement de la vue de la terrasse de celui-ci. Elle est belle non ?
Nous décidons de manger à l’hôtel. En raison de ramadan il est impossible de prendre un apéro ou de se faire servir de l’alcool. Par conséquent nous nous en tiendrons donc au coca 😉
En début de soirée nous ressortons faire un tout du côté de la Mosquée Bleue pour savourer l’ambiance de ramadan en Turquie. Parce que le jeune est obligatoire du lever au coucher du soleil, après la dernière prière, les gens profitent de cette belle et douce soirée et semblent appréciés le mais grillé.
Laisser un commentaire