Située sur le Rhône, Arles était autrefois capitale provinciale de la Rome antique. Elle est renommée pour ses arènes qui accueille des pièces de théâtres, des concerts et des corridas. Mais pas que..
L’Obélisque
Nous découvrons en premier la place de la république avec l’élégance classique de l’Hôtel de Ville (classé monument historique) et l’obélisque d’origine romaine.
Sur la place de la république, impossible et rater la Cathédrale Saint Trophime. Elle est magnifique 🙂
L’Eglise Saint Trophime
Construite sur une basilique primitive, alors dédiée à Saint Étienne, La cathédrale Saint Trophime doit son nom actuel au première évêque d’Arles qui aurait été un des sept missionnaires envoyé par Rome pour évangéliser la Gaule.
Le portail est richement décoré et les sculptures sont magnifiques. C’est une véritable bible sculptée dans la pierre. Entre les colonnes de marbre se trouvent les 12 apôtres et les deux patrons de la primatiale, le martyr Etienne et Saint Trophime.
Sur le tympan, on voit le Christ dans sa gloire entouré des quatre évangélistes : le lion (Marc), l’ange (Matthieu), l’aigle au parchemin (Jean), et le bœuf (Luc), au dessus trois anges et une multitude d’esprits célestes, au- dessous les douze apôtres.
Nous entrons à l’intérieur, mais bien vite nous sommes invité à sortir puisqu’il y a la célébration d’un mariage. J’ai tout de même le temps de prendre la photo de ce très beau vitrail de la chapelle de la Vierge. Il représente l’Annonciation.
Une église reste une église et il y a donc priorité aux offices religieux ce qui est compréhensible. Nous flânons donc dans les ruelles en direction des arènes.
l’Amphithéâtre (Arènes) d’Arles
L’Amphithéâtre romain est construit vers 80/90 après Jésus Christ. Les ingénieurs romains se sont inspirés du Colisée de Rome.
On y organisait de grands spectacles et l’arène pouvaient accueillir 25 000 spectateurs. Les spectacles qui y avaient lieu était notamment des combats de gladiateurs.
Dans le début des années 2000 l’opération de restauration des arènes commence. Elle durera 10 Ans.
Aujourd’hui, l’amphithéâtre romain (Arènes d’Arles) est le monument le plus visité de la ville, portant ainsi l’image d’Arles dans le monde entier.
Actuellement l’Arène abrite de nombreux spectacles, des corridas, course camarguaise et spectacles musicaux. Une belle manière d’allier la préservation du patrimoine ancien et la vie culturelle d’aujourd’hui.
Arles et Van Gogh
Arles est réputée pour avoir inspiré les peintures de Van Gogh, qui ont influencé l’art contemporain. Vincent Van Gogh arrive à Arles un jour de février 1888. Commence alors une période de travail intense et passionné dans la lumière du midi. C’est sa période la plus productive, puisqu’en 15 mois il réalise plus de 300 oeuvres (toiles et dessins).
Nuit étoilées sur le Rhône, Terrasse du café le soir, les arènes d’Arles en font partie. Nous avons retrouvé le Café la Nuit qui a inspiré son œuvre
En mai 1889, Vincent quitte Arles pour l’asile de Saint-Rémy-de-Provence, laissant pour toujours le nom de Vincent Van Gogh lié à celui de la ville.
Arles et Frédéric Mistral
Frédéric Mistral porte le nom de ce célèbre vent frais qui souffle dans le sud de la France. Écrivain de renom, il était aussi lexicographe, etnographe, poête.. Mais aussi et surtout un grand défenseur de la langue et de la culture provençale.
L’idée d’élever un monument en hommage à Frédéric Mistral remonte aux années 1880. C’est l’initiative de Madame Jeanne de Flandreysy qui réussit à le convaincre de se faire statufier de son vivant. L’emplacement est fixé avec l’accord de Mistral lui-même à l’extrémité sud de la place du Forum. La statue est un Bronze en pied d’environ 2,5m sur un piédestal en pierre d’environ 2m.
Le socle du monument est orné d’un profil de l’Arlésienne Mireille. Mireille est l’œuvre capitale de Frédéric Mistral. C’est un long poème en provençal, en vers et en douze chants. Il raconte les amours contrariées de Vincent et Mireille, deux jeunes Provençaux de conditions sociales différentes.
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